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Dernière marche avant Bercy

02/04/2016 , par Dalibor

Dernière étape avant la finale de Bercy ce weekend pour les quatre équipes encore en course en coupe de France.

Montpellier et Dunkerque seront les premiers à entrer dans l'arène. Une victoire partout au tableau d'affichage et la troisième manche s'annonce serrée. Les hommes de Patrice Canayer aimeraient disputer, et remporter, une deuxième finale de coupe cette saison tandis que les Dunkerquois n'ont plus fréquenté Bercy depuis cinq ans, et leur victoire face à Chambéry. Et si leur course à l'Europe semble être jonchée d'obstacles, il leur suffirait de remporter deux matchs pour assurer leur ticket. "C’est une équipe de coupe clairement qui joue tous ces matchs à fond. Nous avons l’habitude de les rencontrer mais en coupe, ils sont rudes…" confirme Patrice Canayer qui devra faire sans Diego Simonet, sans Mathieu Grébille mais aussi sans Allahkaram Esteki, reparti en Iran. De son côté, Patrick Cazal est privé de Julian Emonet. Le coach dunkerquois espère certainement que ses troupes ne réaliseront pas le même non-match que la saison passée en huitièmes de finale de la compétition, face au même adversaire (24-32).

Cesson, première demi-finale historique

Cesson dispute quant à lui la première demi-finale de coupe de France de son histoire, après celle en coupe de la ligue la saison passée. Et même si personne ne le dira clairement, elle occupait les esprits depuis quelques temps. Mais les Bretons ont su se remettre dans le bon chemin mercredi en battant Chambéry (27-25), après un mois de mars compliqué. "C’est mieux de se présenter face à Paris avec le match qu’on vient de faire, parce que si on avait perdu, surtout ce soir avec ce qu’on a mis sur le terrain, effectivement ça aurait pesé compliqué de trouver les ressources mentales et morales pour se présenter face à Paris, parce qu’il faudra être à 100% voire plus contre ce collectif-là" convenait Yérime Sylla mercredi soir. Et le déplacement à Cesson, pour le PSG, n'aura rien d'une sinécure, puisque Créteil reste la seule équipe à l'avoir emporté à La Valette. Et le coach cessonnais ne désespère pas de créer l'exploit, à condition d'être capable de jouer aussi vite que les parisiens et de ne pas se faire dévorer par Thierry Omeyer, encore infranchissable jeudi soir à Saint Raphaël : "En face de nous il y a quelques joueurs, notamment Titi, qu’il va falloir battre. Si on met le sérieux qu’on a mis mercredi au tir, on peut y arriver, parce qu'en face il y avait Yann Genty qui est le deuxième gardien du championnat, ce n’est pas non plus le premier venu. On est capables de mettre des buts à de très bons gardiens, il faudra le faire dimanche."

Se muer en "caméléons"

Narcisse PSG 3 Pour reprendre les termes de leur entraineur, il faudra que les coéquipiers de Mathieu Lanfranchi se muent en "caméléon" et "deviennent un Paris", en étant capables d'inscrire un but immédiatement après en avoir pris un. L'attaque sera certainement la clé du match, face à une équipe qui empile les buts mais qui a parfois du mal, on l'a vu ces derniers temps face à Tremblay ou Nantes, à fermer la boutique derrière. "On sait qu'on va prendre des buts, mais on va se préoccuper du nombre que nous allons inscrire. Si on en met 30-34, on ne sera pas loin du compte" finissait Sylla, refusant de se focaliser sur un adversaire en particulier. Il faut dire que, même sans Nikola Karabatic, ce PSG est capable d'accélérer quand il le veut, où il le veut, avec Daniel Narcisse en artilleur en chef. Mais, pour aller à Bercy, Cesson sera prêt à tout.